[Vosges Matin]
saone vosgienne - Page 2
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Saône vosgienne : un nouveau président pour le Club vosgien
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Grignoncourt (88) : un éditeur au Pays de la Saône vosgienne
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Sammode : une entreprise qui réussit en Saône vosgienne
Spécialisée dans le luminaire haut de gamme, capable de résister aux conditions les plus extrêmes, la société Sammode installée à Châtillon-sur-Saône occupe une place de choix sur le marché mondial.
« On croit au savoir-faire mais pas au déracinement. On ne peut effacer 85 ans d’histoire. » PDG de Sammode depuis 2008, Emmanuel Gagnez ne sort pas de la route tracée par son père, grand-père et arrière-grand-père. Une saga familiale écrite depuis 1927 du côté du sud-ouest des Vosges, à Châtillon-sur-Saône. Bien sûr, au fil du temps et des nouvelles idées apportées par les uns et les autres, Sammode a grandi. Au début de l’histoire, c’est la lampe de bureau qui éclairait l’activité. Aujourd’hui, on trouve Sammode et ses luminaires haut de gamme dans les stations de métro, stades, centrales nucléaires, tunnels...
« Dans les années 1960, explique le jeune chef d’entreprise, Sammode était très présente dans les mines et dans les aciéries. Donc, dans l’est et dans le nord de la France. » A l’époque déjà, le fameux savoir-faire de l’entreprise vosgienne était connu et reconnu dans les milieux très spécialisés. Où le produit doit être fiable, doit s’inscrire dans la durée et présenter toutes les qualités de sécurité requises.
Quelques décennies plus tard, les critères sont identiques. Sauf que le niveau d’exigence est inévitablement encore plus élevé. D’autant que si Sammode intervient dans une multitude de domaines, elle tient une place prépondérante dans l’agro-alimentaire. Elle « éclaire » ainsi Nestlé, Lactalis et bien d’autres entreprises encore, dont l’activité tourne autour de l’alimentation.
S’il est très disert sur l’activité de son entreprise, en revanche, Emmanuel Gagnez reste relativement discret sur les chiffres. « Qui sont trop vite exploités et transformés », confie-t-il. Il reste que Sammode, dont le siège social se trouve à Paris, réalise entre 10 et 15 millions de chiffre d’affaires. Si de gros investissements ont été réalisés ces dernières années, Sammode n’a pas prévu de nouveaux aménagements ou agrandissements dans l’immédiat.
Toutefois, tout peut arriver. D’autant que si la fabrication est, bien sûr, le cœur de métier de Sammode, son rôle de conseil auprès de ses clients est également primordial. Partenaire de l’industrie depuis cinquante ans, la « maison » sait d’où elle vient et où elle veut aller. En s’appuyant sur un personnel de qualité et des cadres qui ne manquent pas de perspicacité. « C’est vrai, explique Bruno Daval, le directeur du site, que l’entreprise avance. En l’espace de cinq ans, on a augmenté notre superficie de plus de 2 000 m². Et puis, on possède une réserve foncière intéressante. »
De quoi voir encore plus grand si le besoin s’en fait sentir. En tout cas, Sammode qui brille de mille feux, dans tous les sens du terme, est parfaitement à l’aise dans cette petite commune du canton de Lamarche de moins de 200 habitants. Et pas question de lui faire quitter des lieux chargés d’histoire.
[d’après Vosges Matin]
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Les Journées du Patrimoine 2013 en Saône vosgienne
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14 Juillet en Saône vosgienne
Quelques images du défilé du 14 Juillet à Monthureux-sur-Saône avec la participation de la fanfare cantonale, des sapeurs-pompiers et des véhicules de collection militaires, de pompiers et des Tractions Citröen...
[clichés J. et Ch. Thiébaut]
Plus d'images ici :
https://plus.google.com/photos/101725454065598682418/albums/5900540702155617025
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Saône vosgienne : 7èmes rencontres Natur'images les 6 et 7 avril
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L'Echo des Trois Provinces - Février/mars 2013
Tous les deux mois, l'association pour le Développement du Pays aux Trois Provinces (qui sont, rappelons-le, la Lorraine, la Champagne et la Franche-Comté), nous donne rendez-vous avec son magazine L'Echo des Trois Provinces.
Histoire locale, traditions, anecdotes, vie des associations et programme des animations rythment encore en cette fin d'hiver le sommaire du n° 162. A découvrir :
- Histoire de la guerre 1938-1945 à Regnévelle (88)
- Bourbonne-les-Bains (52) : un héros de la France libre dans le Pacifique
- Bains-les-Bains - Le Clerjus (88) : la gare a 150 ans
- De belles avancées pour le futur parc naturel régional
- Preigney (70) : un bel hommage à Michel-Ange à la Cure des Arts
- Villars-Saint-Marcellin (52) sous le règne de Louis XV
- Histoire de la cuisine
- Le chasseur de La Mothe
- la vie des associations : Coiffy-le-Haut (70), Martigny-les-Bains (88), Bleurville (88), Bourbonne-les-Bains (52), Serécourt (88), Hennezel-Clairey (88), Les Thons (88), Tignécourt (88)
- les animations autour de Bourbonne-les-Bains, Voisey, Fayl-Billot, Lamarche, Monthureux-sur-Saône, Darney
‡ L'Echo des Trois Provinces, n° 162, février-mars 2013. Abonnement possible (24 € pour 1 an) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : L'ECHO DES TROIS PROVINCES, Luce Mouton, 3bis route du Void-d'Escles, 88260 ESCLES.
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Saône vosgienne : les territoires ruraux menacés
[Vosges Matin]
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Saône vosgienne : quel avenir pour nos territoires ruraux ?
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Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel
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AG de la Saône touristique : quel tourisme pour le Sud-Ouest vosgien ?
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Pays de la Saône vosgienne : un nouveau spectacle vivant en préparation
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Pays de la Saône vosgienne : "De bals en balle"
La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne nous prie d'insérer l'information suivante :
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Saône vosgienne : les Journées du Patrimoine se préparent
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Cantonales 2011 à Monthureux : Alain Roussel fidèle au monde rural
Dans le canton de Monthureux-sur-Saône, Alain Roussel reste l’enfant du pays. Et ses mandats de conseiller général n’ont rien changé à l’affaire. Pas question pour l’élu, marié, père de deux enfants, qui se dit « indépendant », comme son prédécesseur Raymond Recouvreur, de délaisser sa campagne pour les ors du Conseil général. Le cheval de bataille du maire de Claudon, qu’il partage avec sa suppléante Pascale Marchand : le monde rural. Son bras armé : la communauté de communes de la Saône vosgienne (19 communes, 4000 habitants), qui n’hésite pas à multiplier les conventions avec ses voisines plus importantes afin de mener à bien certains projets.
« Nous avons la chance, dans le canton de Monthureux, d’avoir conservé un tissu commercial assez dense. Il existe une vraie dynamique rurale », note Alain Roussel qui, pour officialiser sa candidature, n’avait pas choisi par hasard le site de la future maison de retraite de Monthureux-sur-Saône. « C’est le dossier le plus important du territoire, assure l’élu, qui se monte à plus de 7 millions d’euros. » La fin des travaux est prévue fin 2012. Quant à l’ancienne maison de retraite, elle accueillera prochainement une maison de santé rurale. « Il est important que le territoire continue à vivre normalement, pas comme un musée ou de façon assistée », note Pascale Marchand, mariée, mère de deux enfants, qui a décidé de se lancer dans le grand bain politique.
Dans les tiroirs de la campagne qu’ils viennent d’engager, le candidat et sa suppléante ont plein d’idées « pour faciliter le quotidien de la population ». De tous âges. Et le conseiller général sortant de citer pêle-mêle : « la construction d’une station-service en libre-service », « une aide aux particuliers pour qu’ils isolent leur habitation », « la gestion du transport scolaire », « la création, dans le cadre du plan départemental des déchets, d’une recyclerie/ressourcerie sur le site de Mont de Savillon », ou encore « un accueil périscolaire égal sur tout le territoire ».
[Vosges Matin | 17.02.2011]
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La forêt de Tignécourt, les écoliers de Bleurville et de Châtillon-sur-Saône acteurs d'un jour
[Vosges Matin | 23.12.09] -
Bleurville : animations autour de la lecture
[Vosges Matin | 30.10.09] -
Bibliothèques au Pays de la Saône vosgienne
>> ANIMATIONS OUVERTES A TOUS LES ENFANTS ACCOMPAGNES D'UN PARENT -
Les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne
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Jachères fleuries et abeilles font bon ménage en Saône vosgienne
Depuis quelques semaines, des jachères apicoles fleurissent sur le bord des routes vosgiennes. Un plaisir pour les yeux et les insectes pollinisateurs qui se délectent de ce casse-croûte indispensable à leur survie.
Elles s'appellent ail des ours, bouillon blanc, luzerne, millepertuis, sainfoin, sauge des près ou encore trèfle blanc. Multicolores, ces plantes sauvages sont un plaisir pour les yeux. Mais surtout pour les insectes pollinisateurs qui y trouvent un véritable "garde-manger", indispensable à leur survie.
Toutes ces espèces mellifères présentent un avantage nutritif notamment pour l'abeille qui, la belle saison venue, se fait un plaisir de les butiner : de fleur en fleur, elle y trouve de façon variable du nectar, source de glucides, qui se transformera en miel, et du pollen, source de protéines. Si on peut croire que ces plantes nectarifères et pollinifères sont abondantes, ces ressources ne sont pas forcément présentes de manière suffisante tout au long de l'année. Une malnutrition qui a perturbé les butineuses et qui a participé à la forte mortalité des cheptels en 2008.
Dominique Roussel, Marcel Prétot, Alain Roussel et Hervé Destrignéville dans le verger fleuri[cliché Vosges Matin]"Les 50 % de pertes de ruches étaient directement liées à un hiver trop long mais aussi à un manque de pollen durant l'été 2007", note Dominique Roussel, président du Groupement de défense sanitaire des abeilles (GDSA). Faute de butinage, les abeilles s'étaient arrêtées de pondre trop tôt. Alors que les jeunes butineuses vigoureuses auraient pu affronter cet hiver rigoureux, les autres ne l'ont pas supporté. " Et il n'y avait plus personne pour attaquer le boulot au printemps", explique Marcel Prétot, président d'Apivosges. Un scénario catastrophe qui avait poussé Dominique Roussel à monter au créneau. En interpellant notamment les élus locaux et le conseiller général en charge de l'environnement, Alain Roussel.
"Il fallait trouver des solutions pour assurer un avenir à nos abeilles", explique le président du GDSA en sachant que les apiculteurs ne peuvent plus compter sur les jachères agricoles depuis que la nouvelle réglementation européenne a réduit fortement le gel obligatoire des surfaces cultivées. Résultat : le garde-manger des insectes pollinisateurs a été réduit à peau de chagrin.
Pour pallier ces carences alimentaires, le plan départemental, intitulé "Biodiversité : abeilles et insectes pollinisateurs", porté par Vosges développement, a encouragé les collectivités territoriales, les agriculteurs, les entreprises ou encore les particuliers à multiplier ces jachères apicoles. Dans le cadre de ce plan "abeilles", environ 1200 personnes ont reçu au printemps des sachets de graines.
"Et 52 communes vosgiennes se sont inscrites au sein de ce dispositif", note Alain Roussel dont une dizaine sur la seule Communauté de communes de la Saône vosgienne qu'il préside. Ainsi, le maire de Tignécourt, Hervé Destrignéville, n'a pas hésité à planter 200 mètres carrés de mélanges mellifères dans son verger. Cela peut paraître insuffisant mais l'effort collectif a permis de planter en tout plus d'un hectare de jachères apicoles sur le secteur de la communauté de communes. "Ce n'est miraculeux mais ça aide", note Marcel Prétot.
Et lorsqu'on sait qu'une ruche a besoin de 80 kg de miel pour survivre, on mesure l'importance de ces ressources alimentaires diversifiées qui ont un coût (environ 31 € le kilo de graines). Un obstacle économique qui pourrait en rebuter plus d'un. Mais les défenseurs de ces jachères poursuivent leur travail de sensibilisation. En espérant que les particuliers s'y mettent dès le printemps prochain. En prenant toutefois quelques précautions car les semis ne doivent pas se faire à la légère. Gare aux plantes invasives ou à fleurs doubles qui sont, certes, très jolies mais inutiles aux abeilles qui n'y piochent aucun nutriment.
Si la multiplication des jachères apicoles ne sera pas le seul facteur qui permettra d'enrayer le déclin des abeilles, ça y participe. Un premier pas dont les premiers effets ne seront visibles qu'au printemps prochain lorsqu'il s'agira de faire le compte des ruchers. Et de constater si leur casse-croûte, qui profite aussi aux autres insectes pollinisateurs que sont le papillon et le bourdon, était de qualité.
[Vosges Matin | 09.08.09]